L’ensemble est entouré de gros nerfs qui commandent le coude et la main, ainsi que de gros vaisseaux essentiels à la survie du bras.
Une pathologie du coude peut concerner l’ensemble de ces structures anatomiques très nombreuses au niveau du coude. Il peut s’agir d’une maladie alors inflammatoire (articulaire ou tendineuse) ou tumorale, une compression nerveuse ou une séquelle de traumatisme.
La chirurgie du coude est principalement indiquée dans quatre situations fréquentes :
Le traumatisme du coude
Un traumatisme avec une fracture au coude ou des lésions ligamentaires, qu’elles soient simples ou complexes, exposent toujours au risque de raideur importante et particulièrement handicapante. En effet, le coude a une fâcheuse tendance à s’enraidir dès que son articulation est atteinte.
La prise en charge du patient pour un traumatologie du coude doit impérativement viser une solidité maximum pour une mobilisation précoce. La chirurgie du coude est difficile pour une articulation dont l’accès est rendu compliqué par sa forme anatomique.
La raideur du coude est fréquente des suites d’une opération ou d’une immobilisation pour fracture du coude ou lésion ligamentaire. Une chirurgie secondaire appelée arthrolyse du coude pour restaurer de bonnes amplitudes de mobilité est lourde et incertaine.
La chirurgie des nerfs
Tous les gros troncs nerveux pour passer du cou à la main transitent par le coude. Celui-ci est en mouvement permanent sur de grandes amplitudes. Il sollicite fortement les nerfs provoquant instabilité ou compression. Il peut en résulter une douleur au coude après effort ou une paralysie du coude. Les conséquences peuvent être importantes et entraîner des séquelles même après une chirurgie du coude.
Les tendinites du coude
Une tendinite aux coudes est très fréquente et générée plutôt dans certaines tranches d’âge (quarantaine) par la pratique sportive ou les mouvements professionnels répétitifs.
L’arthrose des coudes
La chirurgie de l’arthrose du coude est rarement pratiquée. C’est en général la conséquence d’un traumatisme ou d’une maladie du coude rhumatismale. Elle impose souvent la mise en place d’une prothèse totale dont la durée de fonctionnement reste limitée. Elle est donc à éviter chez des patients trop jeunes. Ce sont des prothèses difficiles à bien poser et presque impossibles à remplacer. Elles sont donc à réserver aux meilleurs chirurgiens du coude.