Les fractures du poignet
La fracture du poignet est fréquente et nécessite une prise en charge rapide pour éviter complications et séquelles. Découvrez ses causes, traitements, temps de guérison et conseils pour mieux prévenir ces traumatismes.
Pr Eric Roulot / Main et poignet / Traumatismes / Fractures du poignet
La fracture du poignet est un traumatisme fréquent, souvent causé par une chute ou un choc direct. Elle nécessite une prise en charge rapide avec immobilisation et bilan radiographique. Le traitement peut être orthopédique ou chirurgical selon la gravité et le déplacement.
La consolidation dure environ six semaines, mais la récupération complète nécessite souvent plusieurs mois de rééducation. Des complications, comme l’arthrose ou les déplacements secondaires, peuvent survenir. La prévention passe par la sécurisation des activités à risque et le dépistage de l’ostéoporose chez les patients fragiles.
Qu’est-ce qu’une fracture du poignet ?
La question paraît simple, mais elle est plus complexe qu’il n’y paraît. Les orthopédistes et traumatologues préfèrent employer des termes précis plutôt que le terme générique de « fracture du poignet ».
Ces fractures regroupent en réalité plusieurs types de lésions. Elles peuvent concerner l’extrémité inférieure des deux os de l’avant-bras, ou seulement l’un des deux. Elles peuvent aussi toucher les os du carpe, divisé en deux rangées comprenant huit os au total.
Ces différentes fractures peuvent s’associer entre elles. Parfois, elles résultent d’une luxation-fracture, situation plus complexe. Une fois la luxation réduite, les fractures restantes doivent être traitées, soit isolément, soit en même temps que les ruptures ligamentaires liées à la luxation.
Le poignet correspond à l’ensemble des articulations reliant l’avant-bras à la main.
Importance du poignet dans les mouvements quotidiens et les activités
Le poignet joue un rôle essentiel dans les gestes du quotidien. Il permet d’orienter la main et les doigts pour un usage optimal. Il doit offrir une grande amplitude de mouvement dans toutes les directions, tout en assurant une stabilité suffisante pour les gestes nécessitant de la force.
Les fractures du poignet sont donc très handicapantes. Elles provoquent une impotence fonctionnelle immédiate et peuvent entraîner des séquelles sévères, comme des douleurs persistantes et une perte de mobilité.
Si ces fractures sont mal traitées, elles peuvent laisser des douleurs chroniques et des dysfonctionnements articulaires. Ces complications sont fréquentes en cas de mauvaise consolidation (pseudarthrose) ou de consolidation en mauvaise position (cal vicieux). Les deux entrainent chacune une dysfonction qui peut provoquer une arthrose progressive (usure) en altérant la qualité de la surface articulaire.
En cas de traumatisme du poignet, il est indispensable de consulter un médecin, de préférence spécialisé. Un bilan clinique et radiographique complet est nécessaire.
En présence d’une fracture, le traitement doit être rigoureux pour restaurer au mieux l’anatomie d’origine. L’objectif est de rétablir des surfaces articulaires régulières et d’éviter toute incongruence (imperfections de la surface articulaire). Ces défauts sont sources de douleurs et d’arthrose secondaire, provoquant raideur, douleurs et perte de force.
Ces séquelles sont souvent à l’origine de consultations tardives. Elles nécessitent alors des traitements palliatifs, moins efficaces que la prise en charge initiale bien conduite.
Causes et facteurs de risque
Causes courantes de fracture du poignet
Les fractures du poignet sont très fréquentes. Elles peuvent survenir lors de traumatismes bénins, comme une simple chute de sa hauteur, une torsion brutale du poignet ou un choc direct.
Les chutes de sa propre hauteur sont courantes, surtout chez l’enfant. Avec l’âge, elles sont de moins en moins bien tolérées. En effet, les os du poignet deviennent plus fragiles à cause de l’ostéoporose, qui apparaît principalement chez les femmes après la ménopause.
Toute fracture du poignet survenant après 50 ans doit conduire à la réalisation d’une ostéodensitométrie. Cet examen permet d’évaluer la solidité de l’os.
En cas de densité osseuse diminuée, un traitement de l’ostéoporose peut être instauré. Son objectif est de prévenir de futures fractures, notamment celles du col du fémur ou les tassements vertébraux. Ces fractures sont fréquentes après une nouvelle chute, parfois même spontanée, chez les patients ayant déjà présenté une fracture du poignet.
Les facteurs de risque
Les principaux facteurs de risque de fracture du poignet sont liés aux causes de chute. On retrouve notamment :
- Les troubles de l’équilibre
- L’inattention
- Les pertes de connaissance (épilepsie, alcool, diabète)
- La pratique d’activités sportives
- L’environnement inadapté (chaussures inappropriées, sol irrégulier, tapis glissant)
Les traumatismes responsables de fractures surviennent souvent lors d’activités sportives, de jeux brutaux (« chahutages ») ou d’agressions.
Les sports à risque sont ceux à haute vitesse avec danger de chute (moto, vélo, trottinette, ski, course à pied). Sont également concernés les sports impliquant des torsions ou des impacts, comme la boxe, les sports de combat ou la gymnastique.
Enfin, une fragilité osseuse excessive constitue un facteur de risque majeur. C’est le cas lors d’ostéoporose liée à l’âge, aux changements hormonaux, à une immobilisation prolongée ou à certaines pathologies. La prise prolongée de cortisone, par exemple, favorise aussi cette fragilité.
Types de fractures du poignet
Fracture de Pouteau-Colles
Il s’agit d’une fracture extra-articulaire avec déplacement antérieur de l’extrémité inférieure du radius, sans atteinte articulaire.
Elle est plus rare que la fracture de Pouteau-Colles en raison de l’anatomie asymétrique du radius. Elle survient lors d’un traumatisme en forte flexion du poignet (fracture en flexion).
Cette fracture nécessite une stabilisation antérieure pour éviter un déplacement secondaire du fragment, avec un risque de compression nerveuse et de bascule importante. Le traitement est généralement chirurgical, avec la mise en place d’une plaque antérieure agissant comme un butoir antérieur.
Fracture de Gérard-Marchand
Fracture de Goyrand-Smith
Il s’agit d’une fracture extra-articulaire avec déplacement antérieur de l’extrémité inférieure du radius, sans atteinte articulaire.
Elle est plus rare que la fracture de Pouteau-Colles en raison de l’anatomie asymétrique du radius. Elle survient lors d’un traumatisme en forte flexion du poignet (fracture en flexion).
Cette fracture nécessite une stabilisation antérieure pour éviter un déplacement secondaire du fragment, avec un risque de compression nerveuse et de bascule importante. Le traitement est généralement chirurgical, avec la mise en place d’une plaque antérieure agissant comme un butoir antérieur.
Fractures articulaires de l'extrémité inférieure du radius
Ces fractures présentent un trait de refend atteignant la surface articulaire radio-carpienne.
Un défaut de réduction expose au risque de cal vicieux, entraînant une surface articulaire irrégulière. Cela provoque un accrochage lors des mouvements, une usure rapide du cartilage et une arthrose précoce.
Ces fractures, fortement arthrogènes, nécessitent une réduction parfaite, souvent par chirurgie avec ostéosynthèse (broches, vis ou plaque).
Fractures marginales antérieures
Ce sont des fractures articulaires qui détachent la portion antérieure du radius en le déplaçant vers l’avant et en enfoncement. Ces fractures vont spontanément évoluer vers une aggravation du déplacement en bascule palmaire.
Elles justifient d’être systématiquement stabilisées chirurgicalement après réduction par une plaque antérieure. Cette plaque vise par son effet console à empêcher ces fractures marginales antérieures de continuer à se déplacer vers l’avant, créant un butoir antérieur par la simple présence de la plaque.
Fractures cunéennes externes
Ces fractures concernent le détachement du fragment styloïdien externe du radius. Elles sont fréquentes en raison de l’inclinaison naturelle du radius, où la styloïde externe est plus basse.
En cas d’impact, la surface articulaire tend à s’horizontaliser et le fragment à s’enfoncer.
Le traitement est souvent chirurgical, avec réduction et stabilisation par brochage, technique généralement simple.
Fractures des os du carpe
Pour les orthopédistes, ces fractures relèvent davantage des fractures de la main que du poignet, même si, pour le grand public, le carpe est associé au poignet. Le carpe comprend de nombreuses fractures possibles, souvent complexes, associées à des lésions ligamentaires, des entorses ou des luxations.
La prise en charge est spécifique et différente de celle des fractures du radius ou de l’ulna.
Parmi les lésions fréquentes et sévères, on retrouve :
- Les fractures du scaphoïde
- Les entorses scapho-lunaires
- Les luxations rétrolunaires du carpe
Elles surviennent généralement après des chutes ou traumatismes violents impliquant le poignet.
Symptômes et diagnostic
Symptômes courants
Les fractures du poignet surviennent à la suite d’un choc direct ou d’une chute, plus ou moins violente, avec un impact sur le poignet.
Le patient présente généralement une douleur intense et un gonflement important du poignet. Une déformation peut être visible, en bascule postérieure ou antérieure.
Les doigts peuvent également être gonflés, parfois accompagnés de fourmillements (paresthésies). Le patient adopte spontanément une posture pour limiter les mouvements du poignet, typique des traumatismes du membre supérieur.
Devant cette association de douleur et d’impotence fonctionnelle, il est impératif d’immobiliser rapidement le poignet. Une attelle en rectitude, dans la position la plus confortable pour le patient, doit être mise en place avant toute autre démarche.
Un bilan radiographique de face et de profil doit être réalisé sans délai. L’examen clinique, notamment la palpation, n’a que peu d’intérêt avant la radiographie, sauf en cas de signe de compression vasculaire ou nerveuse liée à un déplacement important. Dans ce cas, il peut être nécessaire de réaligner le poignet en urgence.
Examens diagnostiques
Le diagnostic repose essentiellement sur une radiographie standard du poignet (face, profil, et parfois en trois-quarts) permettant de confirmer la fracture et d’analyser les traits. En situation d’urgence, toute plaie en regard de la fracture doit être désinfectée immédiatement. La présence d’une plaie définit une fracture ouverte, ce qui augmente le risque infectieux et complique la prise en charge. En cas de fracture ouverte, quelle que soit la taille de la plaie, il est essentiel de :
- Réduire le déplacement pour éviter l’aggravation de l’ouverture cutanée
- Mettre en place une attelle
- Démarrer une antibiothérapie sans délai
Il est également crucial de vérifier l’absence de lésions neurologiques, en recherchant des troubles de la sensibilité.
D’autres examens complémentaires ne sont envisagés qu’après l’analyse des radiographies. Un scanner peut être indiqué pour préciser certaines lésions complexes, mais il reste rarement nécessaire en première intention.
Traitements d'une fracture du poignet
Les fractures du poignet nécessitent une prise en charge immédiate. La première étape consiste à immobiliser le poignet et à réaliser rapidement un bilan radiographique. En cas de fracture confirmée, une prise en charge orthopédique en milieu spécialisé est indispensable.
L’immobilisation vise à soulager la douleur, à maintenir l’alignement de la fracture et à protéger les structures tendineuses, vasculo-nerveuses et la peau autour du foyer fracturaire.
Deux types de traitements sont possibles :
- Le traitement orthopédique (non chirurgical)
- Le traitement chirurgical, nécessaire si les critères de stabilité ne sont pas respectés ou en cas de plaie cutanée exposant la fracture à un risque infectieux.
Traitements non chirurgicaux
Le traitement orthopédique repose sur l’immobilisation. Elle permet de soulager la douleur et de laisser la fracture consolider spontanément, dans la position constatée lors de la mise en place du traitement.
Des pansements peuvent être nécessaires en cas de dermabrasion, à condition qu’il n’y ait pas d’effraction cutanée.
L’immobilisation se fait par :
- Un plâtre circulaire si une immobilisation rigoureuse est requise
- Une attelle simple si le risque de déplacement est faible et que l’objectif principal est antalgique
La consolidation prend environ six semaines. La rééducation débute après confirmation radiographique de la bonne consolidation, pour récupérer la mobilité du poignet. Une surveillance étroite est essentielle pour détecter tout déplacement secondaire. Si celui-ci devient important, un passage au traitement chirurgical peut s’avérer nécessaire. Des contrôles radiographiques sont recommandés chaque semaine pendant les trois premières semaines, sauf pour les fractures jugées très stables.
L’immobilisation concerne uniquement l’avant-bras et le poignet, en laissant les doigts libres. En cas de fracture de l’extrémité inférieure de l’ulna, une immobilisation du coude est ajoutée pour éviter les risques de pseudarthrose ou de déplacement lié aux mouvements de prono-supination.
Le port d’un plâtre interdit toute utilisation en force de la main et du poignet, ainsi que la conduite de véhicules, motorisés ou non.
Options chirurgicales
Le traitement chirurgical n’est pas une option, mais une nécessité lorsqu’il est indiqué. La chirurgie du poignet est imposée par l’importance du déplacement ou par l’impossibilité de conserver une surface articulaire satisfaisante.
Les délais de consolidation après l’opération restent les mêmes qu’en traitement orthopédique, soit environ six semaines.
L’objectif de l’intervention est de réduire la fracture de manière optimale. Il s’agit de réaligner les fragments osseux pour éviter les séquelles fonctionnelles. La première étape consiste à réduire la fracture, puis à maintenir cette réduction par une ostéosynthèse. Cette fixation peut être réalisée avec des broches, des vis, une plaque, ou une combinaison de ces dispositifs.
Après l’intervention pour une fracture du poignet :
- Une mobilisation précoce est parfois possible, généralement sous protection par attelle.
- Des pansements peuvent être nécessaires pendant les 15 premiers jours, mais ils sont rarement indispensables.
- Un plâtre n’est généralement pas requis, sauf cas particulier.
Le retrait du matériel dépend du type d’ostéosynthèse :
- Les broches sont souvent retirées vers la 6e semaine.
- Les plaques vissées peuvent rester en place plus longtemps, parfois au-delà d’un an.
Temps de récupération et complications
Temps moyen de guérison
La consolidation d’une fracture de l’extrémité inférieure des os de l’avant-bras prend en moyenne six semaines. Cependant, les douleurs peuvent persister bien au-delà de ce délai, même après la consolidation osseuse.
Le poignet reste souvent difficile à utiliser pendant plusieurs mois. Un œdème et des douleurs peuvent se prolonger, généralement pendant six mois, bien plus que le simple temps de consolidation.
La rééducation débute après ces six semaines, une fois la solidité de l’os vérifiée.
Les délais de guérison et de récupération sont similaires, que le traitement soit orthopédique ou chirurgical. Ces délais dépendent davantage du type et de la gravité de la fracture que du choix du traitement.
Complications possibles
Avec un traitement orthopédique, le principal risque est de laisser une réduction imparfaite de la fracture. Cela peut entraîner :
- Une arthrose secondaire
- Une désaxation du carpe due à une mauvaise orientation de l’avant-bras
Ces complications doivent être dépistées par une surveillance régulière et un suivi attentif. Le patient doit rester en contact avec son praticien après la fracture. Au moindre problème, une consultation chez le chirurgien s’impose.
En cas de traitement chirurgical, les complications possibles d’une fracture au poignet sont :
- Un déplacement secondaire nécessitant parfois une reprise chirurgicale, d’où l’importance de la surveillance postopératoire
- Un risque d’infection, rare, sauf en cas de fracture ouverte initiale. Dans ce cas, un traitement antibiotique rigoureux et une surveillance stricte sont indispensables.
Des lésions nerveuses peuvent survenir par compression, soit à cause d’un déplacement osseux, soit en raison de l’œdème.
La réduction rapide est nécessaire en cas de compression nerveuse liée au déplacement. La gestion de l’œdème est également essentielle :
- Par la surélévation du membre,
- Par la mobilisation des doigts pour favoriser le retour veineux et limiter la stagnation liquidienne.
Conseils de prévention
Les mesures de prévention d’une fracture au poignet relèvent souvent du bon sens, mais restent essentielles. Il est important de :
- Contrôler sa vitesse et ne pas surestimer ses capacités lors de la pratique sportive.
- Toujours être bien équipé, que ce soit pour des activités sportives ou quotidiennes.
Un bon chaussage est indispensable pour limiter les risques de chute :
- Chaussures bien attachées
- Semelles de qualité
- Éviter les sols irréguliers
En hiver, éviter de marcher sur le verglas est une évidence. L’utilisation de semelles à crampons est une solution simple mais trop souvent négligée.
Pour certaines activités comme le roller, le port de protections de poignet s’avère efficace pour limiter les traumatismes.
Respecter les règles de sécurité, que ce soit en voiture, à moto, à vélo ou en trottinette, permet également de prévenir les chutes, souvent responsables de fractures du poignet.
Importance de la densité osseuse et prévention de l’ostéoporose
Après une fracture du poignet, il est primordial de réaliser une densitométrie osseuse, surtout après 60 ans chez les femmes et la ménopause.
Les fractures du poignet sont souvent le premier signe d’une ostéoporose sous-jacente. Ce dépistage permet de diagnostiquer précocement cette fragilité osseuse.
En cas d’ostéoporose confirmée, un traitement préventif doit être mis en place pour éviter des fractures plus graves, comme celles du col du fémur ou des vertèbres, qui surviennent fréquemment après une fracture initiale négligée.
La fracture du poignet est ainsi souvent le révélateur d’une ostéoporose silencieuse. Une prise en charge adaptée permet de réduire le risque de récidive et d’améliorer la qualité de vie à long terme.
Arrêt de travail et maladie professionnelle
Un arrêt de travail est généralement nécessaire pendant toute la période d’immobilisation, soit environ six semaines, le temps de la consolidation osseuse.
Cependant, certaines activités légères, comme la bureautique, peuvent être poursuivies malgré l’immobilisation, que ce soit après un traitement orthopédique ou chirurgical.
La conduite de véhicules, motorisés ou non, reste strictement interdite durant cette période.
La durée de l’arrêt est donc adaptée à chaque patient, en fonction de son métier et de ses capacités. La reprise du travail est envisageable dès la consolidation confirmée, mais elle peut être retardée par la nécessité de récupérer la souplesse et la fonction du poignet, ce qui dépend du temps de rééducation.
Reconnaissance en maladie professionnelle
La reconnaissance en maladie professionnelle n’est pas applicable aux fractures du poignet, sauf cas très spécifiques.
En revanche, si la fracture est survenue à la suite d’un traumatisme sur le lieu de travail ou lors du trajet domicile-travail, il s’agit d’un accident de travail.
Dans ce cas, il est nécessaire de remplir le formulaire déclaratif adapté à la situation pour bénéficier des droits liés à la législation des accidents du travail.
Reprise et aménagements
La reprise du travail peut être envisagée de manière progressive, avec un aménagement du poste.
Il est recommandé de limiter les contraintes sur le poignet en évitant :
- Le port de charges lourdes
- Les mouvements excessifs de flexion-extension
- Les mouvements répétitifs de prono-supination
Ces précautions permettent un retour à la normale en douceur, tout en poursuivant une rééducation adaptée pour restaurer pleinement la fonction du poignet.